Le STRASS ou »Syndicat du TRAvail Sexuel« existe depuis 2009 en France. Il a été créé par des travailleurSEs du sexe lors des assises européennes de la prostitution qui se tenaient alors à Paris; y étaient rassembléEs des travailleurSEs du sexe, rejointEs par des juristes, des travailleurs sociaux, des sociologues, etcétéra.
Depuis aujourd’hui, je suis enfin devenu membre du STRASS, à la fédération régionale d’Occitanie – il était temps de poser mon adhésion. J’ai attendu trop longtemps, mais comme je vis aussi en France et que je veux y travailler légalement, c’est finalement la seule solution possible. Je veux également profiter des possibilités offertes par mes adhésions au BesD (Berufsverband erotische und sexuelle Dienstleistungen e. V.) et à la BSÖ (Berufsvertretung Sexarbeit Österreich) pour défendre les droits des travailleurSEs du sexe au-delà des frontières nationales.
Le travail sexuel en France a été caractérisée par l’abolitionnisme dans un passé récent et a été criminalisée en avril 2016. La loi de »pénalisation des clients» a soi-disant été adoptée pour protéger les femmes qui travaillent dans la prostitution. C’est le contraire qui se produit. Elle conduit à la discrimination, à la stigmatisation, à l’illégalité et, surtout, à une augmentation de la violence à l’égard des travailleurSEs du sexe, car ces prohibitions ne protègent effectivement pas.
Nous devons prendre des mesures décisives contre cela!